Le week-end dernier, à Oyonnax, étaient organisés les championnats de la ligue Auvergne Rhône Alpes des épreuves combinées. Trois Aixois étaient en lice, conseillés par leur entraîneur Nicolas Boutron.
Le cadet Florian Fourré, déjà champion de France en salle des épreuves combinées, a frappé un grand coup. Sur les 10 épreuves de son décathlon, il a amélioré pas moins de 7 records personnels.
Sa journée de samedi a été un sans faute : records au 100m (11’’27), en longueur (6m76), au poids 13m62, et au 400m (52’’38) et record en hauteur égalé (1m79). Dimanche, il poursuivait sur sa lancée en battant son record au 110m haies (15’’41) puis au saut à la perche, rajoutant 7 cm à son record de 4m70 établi le dimanche précédent lors de la finale des interclubs à Aix-les-Bains. Deux de ses records n’ont pas été améliorés : au disque (40m16 à Oyonnax contre 42m80) et au javelot où il est resté à seulement à 67 cm de sa meilleure performance (53m18 contre 53m75). Il terminait son parcours par un nouveau record dans l’ultime épreuve du 1500m, bouclé en 4’38’’57.
Au final, un total remarquable de 7 224 points, meilleure performance française de l’année pour les cadets mais aussi et surtout minima requis pour le décathlon des championnats du monde cadets, du 12 au 16 juillet à Nairobi. Le jeune Aixois devra sans doute valider son billet lors des prochains championnats de France, les 17 et 18 juin en Bretagne (St Renan).
Autre excellent résultat, celui obtenu par Lise Bara qui, elle aussi, améliore son meilleur total pour le porter à 4 926 points, performance qui lui permet de remporter le titre senior de championne de ligue. Malgré un raté à sa première épreuve (15’’56 au 100m haies), elle s’est ensuite bien reprise avec 1m70 en hauteur, battant ensuite plusieurs de ses records : au poids (10m20), au 200m (25’’37), en longueur (5m45) et au 800m (2’24’’24).
Au décathlon masculin, Mathis Benollet, après une première journée correcte avec notamment 1m91 en hauteur, s’est blessé au 110m haies qui débute la seconde journée et, diminué, n’a pas donner la pleine mesure de ses moyens.
Texte : Maurice Martinetto